Comment
se faire une poche à douille de substitution ?
Exemple : c'est
dimanche, aucune épicerie ouverte en ce jour, et bien sûr
vous avez besoin d'une poche à douille... que vous n'avez
pas.
Pas de
panique : un moyen simple de s'en faire une de fortune, mais tout
à fait valable : le sac de congélation.
Pas trop petit
et bien résistant serait préférable. Pas zippé
(aucun intérêt).
Vous le remplissez de votre préparation culinaire.
Vous "tire-bouchonnez" à de nombreux tours le haut
du sac (côté ouverture, donc) pour bien le fermer.
Vous le renversez complètement pour que la fermeture en spirale
soit maintenue d'une main en bas et que la préparation appuie
de tout son poids sur votre main.
Vous préparez le coin à l'opposé, que vous
allez couper. Vous le videz au besoin de la préparation qui
y aurait stagné.
Vous coupez soigneusement le coin du sac. Attention de ne pas y
aller trop vigoureusement car : l'ouverture provoquée pourrait
être trop large, et la préparation pourrait jaillir
du sac si vous y maintenez une trop grande pression.
Ce sac est même
lavable et réutilisable !
Comment
la remplir proprement ?
Première
chose essentielle : il faut bien maintenir la poche pour que son
ouverture soit le plus large possible.
Seconde chose : il faut que la douille soit obstruée si vous
ne voulez pas que votre préparation s'échappe dès
le remplissage.
Un geste simple
permet de maintenir une poche solide pendant le remplissage : vous
retournez une large bande de la poche à douille pour en faire
un grand col que vous rabattez sur votre main : cela rigidifie la
large partie de remplissage de la poche, et en plus cela protège
votre main des projections !
Ensuite, pour
empêcher votre préparation de couler dès le
début du remplissage, il faut trouver un moyen de boucher la douille temporairement
(opération qui se doit d'être immédiatement
réversible !!)
Certains utilisent une pince à linge qu'ils placent à
la base de la douille. Bof bof, pas très fiable pendant la
phase de remplissage, elle s'échappe parfois sous la pression
du poids de la préparation.
Moi je vrille le début de la poche sur plusieurs tours, près
de la douille, et je rentre ce "tire-bouchon" dans la
douille ! C'est efficace, cela forme un bouchon. Pendant le remplissage,
aucune fuite. Et dès que j'ai fini de remplir la poche et
que j'ai besoin qu'elle soit opérationnelle : il ne me reste
qu'à "dévriller" en tournant en sens inverse,
le tire-bouchon formé se défait, et la préparation
peut s'écouler tranquillement !
Quels
gestes adopter avec une poche à douille ?
Comment la tenir
?
- une main (la droite pour une personne droitière) tient
fermement la poche au niveau du noeud formé en haut : pour
éviter que la préparation ne s'échappe par
l'ouverture du haut et aussi pour maintenir une pression constante
qui permettra un débit régulier de la préparation
à la sortie de la douille.
- l'autre main (la gauche dans le cas présent) maintient
la douille appliquée sur la surface à recouvrir, environ
à 45 degrés d'inclinaison par rapport à la
plaque, mais bien face à vous. Le bord de la douille repose
sur la plaque, la main la maintient juste à l'endroit précis
souhaité.
Quel geste décrire
?
Pour les macarons, on garde une position fixe. La douille reste
en place, toujours à 45 degrés d'inclinaison. On ne
décrit pas de rond ou de spirale. On laisse la préparation
s'écouler, le petit dôme va s'étaler en un rond
uniforme.
Pour certains biscuits ou autres réalisations, des gestes
et mouvements réguliers sont nécessaires pour réaliser
des spirales, des cercles parfaits... Un peu de maîtrise est
donc parfois nécessaire. Beaucoup d'essais préalables
sont alors souhaitables.
Parfois une
douille à motif est préférable pour donner
des reliefs, faire des stries,... Pour les macarons, une douille
lisse et plutôt large (au minimum 7 mm) est nécessaire.